Les Trois Dames de Paris est la seule œuvre de Watriquet à avoir intéressé la critique, qui tient ce texte pour un fabliau. Pourtant Watriquet a signé un dit. Réfléchir sur ces genres, tenir compte de l’ensemble des dits du ménestrel, horizon d’attente du lecteur, et confronter au texte les articles qu’il a inspirés permet d’avancer que ce «chef-d’œuvre» (Ch.-V. Langlois) n’est ni la parodie d’une fête religieuse, ni un échantillon de littérature carnavalesque, ni le miroir de la misère de l’homme pécheur, mais le tableau amusé de la stupeur inquiète provoquée par la résistance merveilleuse des héroïnes à la mort. Pour conclure, il ressort d’une brève comparaison avec La Grande Bouffe que l’ironie de Watriquet et la farce tragique de Ferreri soulignent avec malice l’angoisse née des ressources insoupçonnées de la Femme, et que le film démontre que, depuis le dit, ce sentiment n’a fait que s’amplifier.
Les Trois Dames de Paris is the only work of Watriquet to have received some attention from the critics, who consider it as a fabliau. However Watriquet has written a dit. Reflecting upon those two genres, taking account of all the dits of this minstrel, the limit of the reader, and confronting the text with the articles that it has inspired, allows us to say that this «chef-d’œuvre» (Ch.-V. Langlois) is neither a parody of a religious festival nor a sample of a literary carnival, nor the mirror of the sinner but the amused portrait of the stupor provoked by the marvellous resistance of the heroines in the face of death. In conclusion, after a brief comparison with La Grande Bouffe, it appears that Watriquet’s irony and Ferreri’s tragic farce maliciously underline the anguish provoked by the unsuspected resources of womankind and that the film shows that, since this dit, this sentiment has only increased.